"Et quand il eut passé le pont, les fantômes vinrent à sa rencontre."
C'est cette phrase, qui figure sur un carton de Nosferatu qui aurait dû être la première phrase qui tue présentée sur le site. Elle appelle tellement à la rêverie, à l’imaginaire… Elle est de plus tirée d’un film absolument génial d’un cinéaste que j’aime particulièrement, F.W. Murnau.
Mais c’est justement cet appel à la rêverie qui a provoqué le choix de publier d’abord la phrase de Julien Gracq qui s’est rappelée à mon souvenir. Gracq lui-même aimait ce film et avait écrit une belle préface à un livre qui était consacré à Nosferatu.
Mais que dire de plus ? Tant a déjà été dit sur le film et ce carton en particulier. Peut-être juste ceci, un nom : Max Monteiro. Comme beaucoup, j'ai découvert Joao César Monteiro avec Souvenirs de la maison jaune. Ce fut un sacré choc à l'époque, de découvrir ce film du cinéaste portugais qui avait emprunté le prénom de l'acteur de Nosferatu : Max Schreck.
La phrase se suffisant à elle même, répétons la une fois de plus : "Et quand il eut passé le pont, les fantômes vinrent à sa rencontre"